Les énergies fossiles sont avant tout polluantes. Le gaz carbonique émis par leur combustion contribue massivement au réchauffement progressif planétaire par le phénomène de l'effet de serre, car il est rejeté dans l'atmosphère et pollue.
Par exemple, suite aux accords de Kyoto, l'Allemagne, pays le plus peuplé de l'Union européenne, est parvenue à économiser à elle seule jusqu'à 50 millions de tonnes de CO2 (BMU, 2004).
Les risques climatiques liés à cette augmentation de l'effet de serre sont tels que des mesures impératives sont mises en oeuvre. Par exemple, en France, il nous faut diviser par 4 nos combustions fossiles d'ici 2050, en essayant de trouver un secteur par lequel elles peuvent être remplacées.
Les énergies fossiles présentent des risques de catastrophes majeures: marées noires, explosions de gazoducs...
Depuis le début de l'ère industrielle, on peut observer une augmentation régulière de la consommation d'énergies dites fossiles, c'est-à-dire qui sont issues de réserves naturelles épuisables. En effet, dans le monde, en 2002, une grande partie de l'énergie consommée a pour origine des gisements de combustibles fossiles (90%):
Agence Internationale de l'énergie, 2004
Ci-dessous, un graphique montre l'ampleur des dégats des humains sur les gaz à effet de serre. On observe une énorme augmentation depuis les 30 glorieuses.
Or cette consommation abusive des ressources naturelles a pour effet d'épuiser certaines d'entre elles.
Pourtant, ces réserves d'énergies sont encore importantes: on prévoit encore entre 40 à 200 ans pour le pétrole, 60 ans pour le gaz et 400 ans pour le charbon, d'après les estimations de 2004. Mais ces gisements sont géographiquement limités: le Moyen-Orient détient 80% des réserves connues de pétrole et les pays de l'ancienne Europe de l'Est détiennent 70% des réserves connues de gaz. Cela pose le problème de l'approvisionnement.
En effet, d'après D. Losman, les États-Unis dépensent de 30 à 60 milliards de dollars chaque année
pour assurer la sécurité des réserves de pétrole au Moyen-Orient, alors que ses importations en provenance
de cette région se sont montées à 10 milliards de dollars seulement par an entre 1992 et 1994
("Economic Society: a National Society Folly?", Cato Institute, Cato Policy n°9, 08/2001).
Voici la répartition de ce qu'il reste des énergies fossiles :
Ainsi, les énergies fossiles coûtent de plus en plus cher, ce qui pousse les pays industrialisés, c'est-à-dire les plus gros consommateurs de pétrole, à se tourner vers des énergies alternatives.
TPE réalisé par ASSABAH Bouchra, BERNIER Jérôme et DELANOUE Sacha.
19 septembre 2007 au 6 février 2008